Première de Star Wars III

Ah, Natalie Portman... Nouveau classement des Star Wars : III, II, V, IV, VI, I. L'occasion aussi de retrouver la simplicité charmante de Beru...

Morale du film encore plus anti-pouvoir (donc anarchiste :-) ) que les précédents... Au point que Darth Sidious crie « Power! Power! Limitless power! » en tuant Mace Windu !

Si Nat défend la liberté, Anakin, en étant tenté par le côté obscur, devient de plus en plus assoiffé de pouvoir, et de plus en plus constructiviste ! Dans l'épisode II, il expliquait déjà, choquant Nat, qu'il fallait imposer des solutions à la population. Dans le III, plus avancé dans la voie du mal, il lui propose de devenir empereurs de toute la galaxie, et ainsi pouvoir modeler le monde à leur guise.

Sentant la mascarade du pouvoir et de l'autorité du Sénat, elle s'interroge et n'est pas sûre d'être du bon côté dans la guerre des clones. Les Jedi pour leur part, estimant le Sénat corrompu, n'hésitent pas à vouloir passer outre pour destituer Palplatine.

Petite incohérence dommage tout de même, les Sith argumentent en faisant dans le relativisme (le bien est une question de point de vue), or, Obi-Wan reproche à Anakin devenu Darth Vader de faire de l'absolutisme.

Allez, j'en rajoute une couche : les jedi sont une natural elite à la Hoppe. De plus, le côté obscur se sert des mêmes prétextes que nous pouvons entendre venant de nos chers politiciens (pour les mêmes raisons, accroître leur pouvoir) : ordre, paix, sécurité, union. Imposés par la force. L'empire, c'est l'État et les lois, les rebelles, c'est l'anarchie, la liberté, les héroïques contrebandiers.

2005-05-18